Promenade dominicale, observation du raisin, prélèvement, dégustation, analyse … partie de poker difficile, cette année, avec Dame nature et la météo une année où l’expérience de mes 37ème vendanges, est bien utile
Le Chenin, cultivé sur les hauteurs du Mont Sigou, territoire de Bourgueil.
Quel dommage que nos aïeuls n’aient pas intégré ce cépage lors de la création de l’AOC Bourgueil en 1937, alors qu’à l’époque il y en avait de cultivé …
C’est un si beau cépage !
On va essayer de le laisser mûrir jusqu’à début Octobre
Bêtement lors des vœux de fin d’année, je disais que 2024 ne pouvait pas être pire que 2023 pour le Mildiou, l’herbe, les journées à rallonge... (un vrai visionnaire …)
Donc, rebelote, et en bio, pas de droit à l’erreur, beaucoup de travail et de stress !!
Aujourd’hui, pour toute l’équipe du domaine, c’est la satisfaction du travail accompli, la vigne est belle, les raisins mûrissent et la météo, est bonne !! On n’est pas à l’abri de faire un très beau millésime. On le mérite !!
On a attendu, que le soleil revienne (il a pris son temps ), pour vous présenter notre dernière cuvée « Carrément Bulles !! « Pet Nat, pétillant naturel : des bulles, du fruit et de la fraîcheur !!
A découvrir à Vitiloire les 25 et 26 Mai prochain !!
Ma démo du matériel, travail du sol, pour les pros, décavaillonage avec Reflex de l’entreprise Belhomme. D’abord, petit disque pour casser la butte, puis déca Belhomme, avec en cabine un bouton électrique pour l’effacement manuel de la deca, et enfin à l’arrière disque pour casser les mottes, et éviter le rodéo au prochain passage. Vieilles vignes, avec, beaucoup d’herbe, ray grass, trèfle , des gros ceps souvent couchés dans un sens ou dans l’autre, et des plantes de part en part. Le type de vigne, parfait pour tester du matériel, mieux que certaines démos, sans herbe et avec des ceps bien droits. Merci à Pierre Gauthier, et Christophe Deschamps qui m’ont conseillé ce matériel.
Il ne suffit pas que de tailler, ensuite, il faut repasser tirer et mettre les bois taillés au sol pour ensuite les broyer. Un très bon aliment pour nos vers de terre et les micro organismes du sol. C’est un travail physique, là, c’est Stéphanie, nous avons aussi plusieurs saisonniers fidèles, qui viennent nous donner un coup de main.