Comme chez les humains, certains individus ont une espérance de vie plus courte que les autres.
Les ceps meurent, et de plus en plus  à cause d'une maladie du bois appelée l'Esca, que l'on pourrait comparer à la peste car elle est contagieuse, et pour laquelle il n'existe plus de "médicament".
Nous devons donc, arracher les ceps à l'
, préparer le sol (trou + fumier) et replanter au début du printemps.

















Ce travail est effectué manuellement, nous transportons les nouveaux plants et les protections, et nous déambulons le long des 210 kms de rangées de vigne : " beaucoup de marche en prévision".

     lorsque nous passons devant un cep manquant
          
     Nous commençons par creuser une petite "cuvette" qui servira à retenir l'eau lorsque nous passerons arroser en été (les jeunes plants uniquement).
         

Puis nous plantons le petit plan de vigne, préalablement greffé par le pépiniériste (pour résister au phylloxera encore présent dans les sols de France).


                     

Notre région est très giboyeuse et dans les vignes il y a beaucoup de lièvres et de lapins. Ceux-ci adorent les petites pousses très tendres. Cela bien sûr fait mourir le petit cep.
Afin de le protéger nous rajoutons une protection pour permettre au cep de bien se développer.

Voilà c'est prêt, on peut continuer à marcher. 
Ce petit cep mettra 4 ans (au mieux) pour produire ses premières grappes.
Cette année nous avons remplacé plus de 6500 ceps sur les 43 hectares ( soit 155 ceps/ha) répartis sur 210 km de rangées de vigne.
En plus en ce moment c'est la tempête.....

 retour à la page d'accueil





Commenter